Vélo électrique : ce qu’il faut savoir !

Les vélos électriques ont de plus en plus la cote. En 2016, quasi 200 000 vélos électriques ont été vendus en Belgique. Il faut dire qu’avec notre plat pays pas si plat, ils sont une alternative alléchante. Du sport mais sans se fatiguer, un trajet accéléré mais sans transpirer… Bref, même si le prix peut en décourager plus d’un, les vélos électriques sont bénéfiques pour la mobilité et l’environnement.

Si vous comptez bientôt en acheter un, voici ce qu’il faut savoir.

 

Un vélo électrique, c’est quoi ?

Ben oui, ça peut paraître bête… mais en fonction du type de vélo électrique, certaines normes s’appliquent ou non. Le SPF Mobilité et Transports fournit un tableau récapitulatif très clair:
 

Le vélo électrique :

  • Puissance : ≤ 250 W.
  • Vitesse limitée par construction : ≤ 25 km/h.
  • Alimentation du système auxiliaire de propulsion : assistance au pédalage uniquement.
  • Pas d’âge minimum, ni d’obligation de porter un casque.
  • Pas besoin de permis de conduire, d’immatriculation et de certificat de conformité.


Le vélo motorisé :

  • Puissance : ≤ 1.000 W.
  • Vitesse limitée par construction : ≤ 25 km/h.
  • Alimentation du système auxiliaire de propulsion : but premier = assistance au pédalage.
  • 16 ans minimum, pas d’obligation de porter un casque.
  • Pas besoin de permis de conduire et d’immatriculation.
  • Certificat de conformité nécessaire.


Le speed pedelec (ou cyclo classe) :

  • Puissance : ≤ 4.000 W.
  • Vitesse limitée par construction : ≤ 45 km/h.
  • Alimentation du système auxiliaire de propulsion : but premier = assistance au pédalage.
  • 16 ans minimum, obligation de porter un casque de vélo ou de cyclomoteur.
  • Permis de conduire AM ou B nécessaire. Obligation d’immatriculer le speed pedelec.
  • Certificat de conformité nécessaire.


Qu’est-ce qu’une assistance au pédalage ? Lorsque le conducteur du vélo pédale, et uniquement lorsqu’il pédale, le moteur fournit une force de propulsion. C’est comme si vous rouliez toujours avec le vent dans le dos !

Vélo électrique : ce qu’il faut savoir !

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Avez-vous une assurance en cas de vol, de dommages et de panne ?
Une assurance R.C. couvre uniquement les dommages aux autres, et non les dégâts à vos biens. Vu son prix, il est donc prudent d’assurer votre nouveau vélo électrique, vélo de course ou vélo de ville contre le vol, les dégâts matériels, les blessures physiques du conducteur et des passagers, en incluant également une assistance en cas de panne. Ce type d’assurance est vraiment très abordable.

Ethias propose une assurance très étendue aux cyclistes. Vous la composez vous-même en choisissant les garanties qui vous intéressent. De cette manière, vous fixez le prix. Découvrez les avantages de cette nouvelle formuledans cet article.

 

Une assurance si vous causez des dommages avec votre vélo électrique ?
Légalement, un vélo électrique ou, pour être plus précis, un vélo à assistance électrique (VAE) n’avance que si l’on pédale. Le moteur ne fait pas rouler le vélo tout seul. Pour ce genre de vélo, l’assurance Familiale d’Ethias est recommandée, mais pas obligatoire. Grâce à elle, pas de soucis si vous causez des dommages à d’autres personnes, ou à leurs biens, avec votre vélo, puisque la Familiale intervient.

Pour le vélo motorisé, la question à toujours se poser : le moteur permet-il au vélo de fonctionner de manière autonome sans devoir pédaler ? Si la réponse est oui, la RC Automobile est obligatoire. Cependant, chez Ethias, pas besoin de souscrire un contrat en plus, car cette couverture est incluse automatiquement dans l’assurance Familiale.

Enfin, concernant le speed pedelec, les règles sont un peu plus compliquées. L’assurance RC Scooter & Cyclo est obligatoire si le moteur peut faire avancer le speed pedelec de manière autonome. Par contre, un speed pedelec qui n’avance que si vous pédalez est couvert par l’assurance Familiale.

Par ailleurs, l’assurance Familiale d’Ethias couvre aussi les vélos (électriques ou non) et les engins motorisés comme les segways, hoverboards et trottinettes électriques qui ne dépassent pas 45 km/h.

 

Des subsides pour mon vélo électrique ?
Tout d’abord, il existe des incitants pour acheter un vélo en région de Bruxelles-Capitale. Avec la prime Bruxell’Air, toute personne qui radie sa plaque d’immatriculation reçoit en échange, et sous certaines conditions, un montant pour l’achat d’un vélo. Plus d’infos sur : www.prime-bruxellair.be.

Dans la province du Brabant Wallon, une aide de maximum 200 € pour acheter un VAE est possible. Pour plus d’infos, faites un tour sur le site http://brabantwallon.be. D’autres villes en Wallonie offrent des primes à l’achat d’un VAE, comme Namur, par exemple. Renseignez-vous auprès de votre administration communale.

Vélo électrique : ce qu’il faut savoir !

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Bike to Work encourage l’usage du vélo pour les trajets boulot / domicile. D’ailleurs, savez-vous que votre employeur peut vous rembourser 0,23 €/km si vous utilisez le vélo pour parcourir tout ou une partie de la distance domicile-travail. Pédalez 20 km/jour et au bout d’un an, vous économiserez près de 1000 €. Soit quasiment le prix de votre vélo. Malin !

 

Un dernier conseil :
Vous avez envie d’un vélo électrique mais ça vous fait un peu peur ? Sachez que différents magasins proposent d’essayer un VAE gratuitement pendant quelques heures. Mieux encore, l’ASBL Pro Velo propose de tester un VAE pendant 4 mois à partir de 80 €/mois. Une bonne alternative pour se familiariser avec ce type d’engin. 

 

Allez, tous en selle, maintenant !

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